1-C'est précis ? Comment ça marche ?
6-La pluie
9-Le facteur vent ou "wind chill"
Il
n’est pas mesuré mais calculé à partir de la température et de l’humidité.
Compte tenu de la
quantité actuelle de vapeur d’eau dans l’air, c’est la température pour
laquelle cette vapeur se transformerait en liquide.
Quand l’humidité de l’air est de 100%, le point de rosée est égal à la température de l’air.
Dans ce cas il peut se former du brouillard (ou un nuage).
Mais cette formation est un phénomène instable (nécessité de « noyaux de condensation ») ; il peut y avoir 100% d’humidité sans brouillard.
Rappel important :
L’humidité contenue dans l’air est un gaz parfaitement invisible et donc parfaitement transparent.
Ce n’est que lorsque cette humidité se transforme en liquide (condensation) qu’elle devient visible.
La rosée, le brouillard, les nuages ne sont pas de la vapeur d’eau (gaz), mais de l’eau (liquide) sous forme de gouttelettes plus ou moins fines.
Comment
se forme la rosée sur les objets (sol, végétation, voitures, pluviomètres,
etc…) ?
La
nuit, par temps clair les objets et le sol rayonnent de l’énergie vers le ciel
(de la même façon qu’ils en absorbent quand il fait soleil).
S’il
n’y a pas assez de vent pour brasser l’air, leur température peut devenir
inférieur à celle de l’air environnant.
Le matin,
au lever du soleil, cette température peut même descendre jusqu’au point de
rosée alors que l’air environnant reste plus chaud.
L’humidité
se condense alors sur ces objets alors qu’elle ne se condense pas dans l’air
(pas de brouillard), c'est la rosée.
Si
la température de ces objets descend sous 0°C il se forme de la gelée blanche.
Sur cet enregistrement
un jour de ciel dégagé (nuit claire et journée ensoleillée), toute la nuit et
jusque vers 9h30 l’humidité (en violet) était très proche de 100% et le point
de rosé (en gris) pratiquement égal la température de l’air (en rouge), mais il
n’y avait pas de brouillard.
La
température des objets a pu descendre plus bas que la température de l’air, de
la rosée s’est donc formée est s’est accumulée dans le pluviomètre qui a
comptabilisé 0.1 mm à 10h20.
En partant d’une atmosphère standard (c’est à dire moyenne,
c’est à dire n’existant pas !) et connaissant la température et l’humidité
près du sol, on calcule à quelle hauteur (différence d'altitude avec le sol) se
produira la condensation en supposant que l’humidité absolue est constante avec
l’altitude.
Dans cette masse d’air standard la baisse de température avec l’altitude est de 0.65 °C/100m (voir éventuellement : atmosphère OACI)
On cherche donc, avec cette baisse de température, à quelle
hauteur on obtiendra le point de rosée (condensation)
soit :
hauteur = (Text. – Pt de rosée)*100/0.65 = (Text. – Pt de rosée)*154
- hauteur (= différence d'altitude avec le sol) en mètres
- température extérieure et point de rosée en °C.
Ceci est tout à fait approximatif et surtout le problème est
pris à l’envers, car justement, ce qui crée ces phénomènes de nuages ou de
neige c’est l’instabilité de l’atmosphère, autrement dit son état en fonction
de l’altitude ou sa différence avec l’atmosphère standard.
Les « nuages bas» (brouillard, cumulus) sont donc ici plutôt
des nuages autres que ceux provenant d’une perturbation extérieure.
Ce calcul est donc faux
en cas d’instabilité ou de stabilité forte.
En météorologie on fait donc l’inverse : on mesure
l’altitude du nuage pour se faire une idées de l’instabilité de l’atmosphère.
Ou mieux, on fait un sondage altimétrique pour relever les
courbes de température, d’humidité etc… (émagrammes)
Il est complètement illogique de partir de mesures au sol pour en déduire ce qui se passe plus haut !
Dernière mise à jour de cette
page le 23 avril 2023